22 April 2015

RESUMÉ D’UNE VIE

Moi autour du monde (70's - 80's):
Moi et ma mamita; moi seule sur une cantine; 
moi a la plage pendant la periode Punk en Europe (voir page en anglais pour moi en Punk)
English version, click here 

Le Monde :
Quelque part sur le Rhin je suis née mais mes premiers pas ont foulé la plage de Berck, dans le nord de la France, là où les grands paralysés sont envoyés dans l’espoir de remarcher. Quelques petits pas en plus sur les dunes sauvages et mes parents m’ont embarquée pour un long séjour en Martinique. Lorsque le Punk a explosé en Europe, nous avons trouvé refuge au Togo, dans l’ouest africain. Là où les petites filles et les femmes se dressent les cheveux de tresses à la place de Mohawk colorées en sucre. Puis, c’est la corne de l’Afrique qui s’est courbée pour nous accueillir et nous avons foulé les pas de Rimbaud ou avons plongé dans le kaléidoscope de la Mer Rouge. Les souks nord africains étaient une autre merveille, mais tout prend une fin dit-on… Au retour à la « civilisation occidentale », les sons extravagants des ondes pirates m’interpellaient et je partais parfois en stop à Paris pour des soirées clandestines : les années 80.
90's, Paris/London: Moi pendant ma periode aux Inrocks ; moi avec des dreads a Shepherd's Bush; 
moi avec des serpents sur mon premier reportage pour un cours de photojournalisme
Paris :
Mon intérêt pour les études était très limité malgré un potentiel goldorakien. Je suis arrivée à me convaincre que pour être journaliste et / ou photographe, je n’avais qu’à lire des magazines. Le seul magazine qui méritait ma sueur à l’effort était le bimestriel Les Inrockuptibles : j’y étais responsable du service abonnement, assistante éditoriale, admin’, responsable en chef pour envoyer paitre les attaches de presse indésirables, agent top secret pour envoyer le magazine dans les demeures privées de David Bowie; Leonard Cohen; Nick Cave; Etienne Daho; Philippe Djian et d’autres beaucoup moins connus (et donc je ne m’en souviens plus). Le tout premier jour, on me présentait à l’équipe des huit garçons – j’étais la plus jeune, première et seule femelle de l’équipe à plein temps. Le seul à devoir rajouter une « drôlerie » après « Bonjour » était Jean-Daniel Beauvallet : « on est sévères mais justes !». Les heures étaient longues, mais ça me plaisait. J’étais excitée de savoir que le magazine allait passer mensuel puis hebdo : je m’accrochais pour devenir journaliste et photographe. Malheureusement, j’étais si professionnelle à tamponner les chèques que l’équipe ne voulait me former… alors je partais, en gardant leur secret du changement de format. Les Cahiers du Cinéma et Nova m’offraient un travail mais je préférais étudier la photo à Paris et m’enfuir à Londres.

Londres :
Les années 90 étaient folles: une fusion d’acid music, de Brit Pop, du Cool Britannia sans oublier les péripéties des YBA. Je rejoignais cette folie douce tout en m’incrustant au Riverside Studios où j’y étais assistante cinéma d’Ed Lewis. Je parvenais à publier mes écrits et mes photos pour des magazines musique tout en travaillant sur des programmes a la radio : GLR maintenant BBC London ; Resonance FM et Ladbroke Grove FM. Pendant 10 ans, je sévissais quelques heures par semaine à la fac de Roehampton : j’y étais technicienne en photo, puis prof. Une fois semaine, je travaillais au service de presse de Amnesty International UK où j’y organisais également un service d’archive photo. A l’approche du nouveau millenium, j’ajoutais Film London à mon répertoire pour y rechercher des lieux de location et les photographier.
Après plus d’une décennie dans l’ouest de Londres et passant par des moments intenses, je partais pour l’est où je partageais une usine avec neuf autres colocataires. Je m’auto-couronnais chef en organisation et promotion d’événements : j’y produisais des soirées audio-visuelles en accord avec les maisons de disque et producteurs de films tout en réalisant des partenariats tels que Time Out. Le label One Little Indian me demandait d’organiser une soirée pre-listening pour l’album Medulla de Bjork, qui s’est soldé en soirée sold-out pour l’usine et des pre-commandes d’album pour le label. L’usine devenait un refuge de too much sur too much… Je privilégiais un environnement sain et partais vivre « recluse » dans une usine plus loin du style David Lynch, une rue d’usines à l’odeur d’urine ! En 2005, quelques mois après les attaques terroristes, je m’envolais pour l’Amérique Latine.

Moi au Perou, celebrant en fumee et liquide (jamais en poudre)
dans un bar populaire de Lima Centro
Amérique Latine - Pérou :
J’y suis partie pour n’y rester que peu de temps – du style un petit trek de 10 heures en pleine Amazonie pour séjourner quelques semaines dans une communauté de la Forêt des Nuages, puis un ptit tour dans les Andes - mais je me suis fait “kidnapper” pendant trois ans. Un commissaire d’art local me demandait d’organiser et de promouvoir des soirées audio-visuelles et plus particulièrement des événements Bjork / Matthew Barney et le film d’art DR9. Je suis même parvenue à convaincre la team de Bjork pour qu’elle passe par le Pérou sur sa tournée Latino-Américaine de 2007. La plupart de mes soirées – Radio Nova, les labels de Chris Blackwell ou Uncivilised World -  ont été sold-out : je combinais la promotion d’événements occidentaux avec celle d’artistes émergents péruviens. Certains ont même réussi à aller se faire voir ailleurs en Europe. Avant de repartir du pays, je suis restee dans une communauté Shipibo chez un Chaman où j’ai pêché des piranhas pour les manger avec des bananes.

Moi a Stonhenge en aout 2010 pour mon anniv' 
Londres :
Aujourd’hui, je garde un œil et une oreilles fermes sur les scènes londoniennes. Je serai plutôt pas mécontente si je pouvais écrire plus / promouvoir plus / rechercher / archiver / curate... et évidemment, une rémunération serait un plus plus.

Travail au présent


Travail au Passé Composé + références (Paris I London I Latin America)

Contact:
T: @Sybillebbldnrbt




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